A la croisée des chemins de la psychanalyse et des thérapies psychocorporelles, l’analyse psycho-organique, créée par Paul Boyesen à la fin des années 70, est une méthode qui se veut complète.

Tantôt, elle se met à l’écoute de l’inconscient du patient, tantôt à celle de son vécu organique. Sa spécificité repose en effet sur le fait qu’elle travaille à la fois sur l’expression de la sensation et sur celle du sentiment et du sens.

Son objectif ? « Accompagner la personne vers une appropriation simultanée de son corps, de sa psyché et de son esprit », explique Anne Fraisse, cofondatrice de l’Ecole française d’analyse psycho-organique. Pour y parvenir, trois axes d’intervention sont privilégiés:

1) La verbalisation – par le biais d’entretiens menés en face à face avec le thérapeute ou allongé sur un divan – pour que le patient exprime ses sentiments, ses affects et ses émotions.

2) La prise de conscience du corps et de l’énergie qui y circule – grâce à la respiration, à la relaxation, à des mouvements, pour que la personne renoue avec ses sensations et son « identité organique », son unité intérieure.

3) L’investigation psychanalytique – utilisation des matériaux de l’inconscient et interprétation des symboles, images, rêves, etc. – pour que l’individu puisse aussi avoir accès à la signification et aux origines de ses difficultés.

Voir l’article de Psychologies Magazine

L’Ecole d’Analyse Psycho-Organique (EFAPO) est agréé par l’Association Européenne de Psychothérapie (EAP) ainsi que membre de la Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse (FF2P).